Test nouveauté | Mondraker Crafty Carbon : un poids plume qui pèse dans le game
Par Olivier Béart -
Mondraker a complètement revu sa gamme ebike 2020 et on pensait avoir tout vu sur les différents salons dès cet été. Erreur, il restait encore une belle surprise pour cette fin d’année : le Mondraker Crafty Carbon, la version ultra-light du Crafty ! Un modèle haut de gamme particulièrement raffiné, que nous avons eu l’occasion de découvrir et de rouler en avant-première lors de sa présentation au Portugal. Voici ce qu’il faut retenir et nos premières impressions :
Cela fait maintenant 5 ans que Mondraker a débarqué sur la scène ebike. La marque espagnole n’a pas été la première, mais elle a réussi à se faire une belle petite place en faisant tout simplement ce pour quoi elle est reconnue aussi dans le domaine des vélos sans assistance : des machines atypiques, pleines de saveur et qui donnent de suite au pilote la sensation de rouler sur un vélo qui a de l’âme.
Comme dit dans l’introduction, on pensait avoir tout vu de la collection électrique 2020 Mondraker (voir notre présentation suite aux Prodays), mais les Espagnols avaient encore gardé le clou du spectacle sous le coude : le Mondraker Crafty Carbon. En gros, c’est bien, comme son nom l’indique, la version carbone du Crafty déjà présenté cet été avec son nouveau moteur Bosch et sa batterie 625Wh intégrée… mais il y a quand même quelques subtilités en plus.
On vous explique tout cela avant de grimper sur la machine et d’aller lui faire faire ses premiers tours de roues dans la « Serra da Lousã » et autour du petit village de Gondramaz, non loin d’où se déroulera l’ouverture de la coupe du monde DH 2020.
Pour découvrir la présentation du vélo et sa prise en main, rendez-vous page suivante >>>
Châssis et moteur : intégration maximale
Avec 150mm de débattement arrière et une fourche de 160mm devant, on est bien dans cet équilibre sur le segment e-bike. Les roues de 29″ se sont aussi imposées assez vite, quitte à privilégier la précision de pilotage à la facilité pour des pilotes moins aguerris, même si les pneus restent d’une section assez généreuse (2.6″). Mais tout cela, c’est déjà sur le Crafty. Alors intéressons-nous plutôt maintenant à ce que la version carbone apporte de plus.
Le châssis « Stealth Air » du Mondraker Crafty Carbon RR s’inspire des avancées et des recherches menées sur ce matériau pour le développement du F-Podium, leur dernier full suspendu de XC, ainsi que sur les modèles enduro et DH. La construction est bien sûr différente pour s’accommoder des contraintes spécifiques liées à la présence du moteur, à la puissance supplémentaire à gérer et au poids supérieur, mais les fibres HM utilisées et les techniques de fabrication proviennent directement de l’expérience acquise sur les autres modèles. Sur cette déclinaison haut de gamme du Crafty, tout le cadre est en carbone, triangle avant, bras arrière et même la biellette supérieure.
Côté moteur justement, le Mondraker Crafty Carbon fait confiance au nouveau Bosch Performance CX, nettement plus compact et léger que son prédécesseur, sans pour autant manquer de poigne. Un candidat parfait pour ce VAE qui se veut pointu et sportif.
Tout cela a permis à Mondraker de battre des records en matière de poids, puisque le très luxueux modèle Crafty RR SL est annoncé à 19,8kg en taille M avec la batterie Bosch Powertube de 625Wh et même 19,3kg avec batterie de 500Wh ! A notre connaissance, il s’agit sans aucun doute d’un des VAE les plus légers du marché, devant le fameux Specialized Levo S-Works. Bon, sur le modèle hyper haut de gamme, Mondraker est allé à la chasse aux grammes jusque sur les grips et les pneus (des Maxxis Rekon au profil un peu léger et peu polyvalent pour envoyer du gros), mais même en rajoutant quelques poignées de grammes sur ces postes, on dépassera à peine les 20kg.
Pour arriver à ce poids sans faire de concessions au niveau du comportement, Mondraker a par contre dû faire un choix qui ne plaira pas à tous au niveau pratique : la batterie n’est pas amovible. Entendons-nous bien : en cas de souci et s’il faut vraiment, il est bien sûr possible d’y accéder et de la changer. Mais cela suppose le démontage du moteur, car il n’y a pas de trappe d’accès comme sur le modèle alu, de sorte qu’il ne sera pas possible de retirer la batterie régulièrement pour la charger ailleurs que là où le vélo est stocké par exemple. Ici, la charge se fait uniquement via un port placé sous le tube diagonal. Cela a permis à Mondraker de faire un tube rond, continu, ce qui est meilleur structurellement ainsi que pour gagner du poids.
Enfin, sur le plan structurel, Mondraker n’a pas cherché à faire le vélo le plus rigide du marché. Loin de là. Au détour d’une conversation, Israël Romero, le product manager, nous a d’ailleurs expliqué que « par rapport aux premiers prototypes, nous sommes partis sur des fibres et un layup de carbone beaucoup plus souple et tolérant pour faire un vélo non pas hyper rigide, presque raide, comme une barre, mais au contraire un vélo vivant, qui peut se déformer pour se montrer plus conciliant en descente, procurer un meilleur grip et restituer l’énergie au pilote ». Nous verrons plus loin que, lors de notre première prise en main, cela nous a semblé assez réussi.
Inévitable Forward Geometry
Qui dit Mondraker dit inévitablement Forward Geometry, ce dessin de cadre si particulier et propre à la marque. L’idée derrière ce nom est d’avoir des vélos très « profonds », avec un reach très important, mais couplé à des potences ultra courtes. Bon, ça, c’est pour le dire vite et vous faire comprendre le principe en quelques mots.
Pour cette nouvelle gamme de vélos électriques 2020, Mondraker s’est penché sur une déclinaison spécifique e-bike de cette fameuse Forward Geometry. Le tube de selle est redressé à 76° pour obtenir une position idéale pour le pédalage en côte ; le reach est de 470mm en taille M, soit ce qu’on rencontre le plus souvent sur les tailles au-dessus dans les autres marques ; l’angle de direction est de 65,5° avec la fourche en 160mm, soit quelque chose de bien couché, et il est combiné avec un déport court (44mm) sur la fourche pour éviter de trop allonger l’empattement et récupérer une direction plus agréable en dépit des autres valeurs assez extrêmes de la géométrie. Enfin, du côté des bases, Mondraker est resté sur quelque chose d’assez long, 455mm, pour éviter une incohérence avec l’avant.
Cinématique « Zero » optimisée pour l’e-bike
Autre élément distinctif des vélos Mondraker : la cinématique de suspension « Zero ». Elle aussi a été raffinée pour le segment et déclinée en 2020 dans une version spécifique e-bike, déjà présente sur les modèles en alu présentés un peu plus tôt cette année. Elle se base sur deux biellettes, entre lesquelles l’amortisseur est comprimé. Ce principe est commun à tous les fulls suspendus Mondraker, électriques ou non.
Par contre, ce sont les différentes courbes définissant la manière dont cette suspension va travailler qui ont été customisées pour l’électrique. L’idée est ici d’avoir un début de course assez souple pour obtenir un bon grip et pouvoir faire passer la puissance sans difficulté au sol, puis de passer sur quelque chose de plus progressif pour avoir quelque chose de plus ferme quand on rentre dans le débattement, synonyme de plus de stabilité, d’équilibre avec l’avant et de plus de vivacité de la machine. On peut voir ci-dessus les changements opérés par rapport à la précédente génération de crafty, équipée de l’ancien moteur Bosch à plateau de 16 dents (contre un 34 plus classique aujourd’hui).
A noter que Mondraker a fait le choix de partir sur un « petit » amortisseur Fox Float DPS, un modèle à la base destiné davantage à des vélos à petit débattement, mais qui a été encore raffiné par Fox pour 2020 et qui a été jugé plus agréable et performant sur ce vélo que le Float DPX2 avec son réservoir externe. Cela ne nous étonne pas, dans la mesure où nous avons testé plusieurs vélos sur lesquels le DPX2 ne nous a pas semblé le meilleur choix, au contraire du Float DPS qui nous a toujours séduits. A l’avant, Mondraker a fait le choix de la Fox F36 avec cartouche Fit4 plutôt que la Grip2, préférant là aussi la compression plus légère de la première. Sur ce point, nous sommes par contre plus réservés, même si la Fit4 semble avoir fait quelques progrès dans sa dernière mouture. Nous en reparlerons dans notre essai un peu plus bas.
Petits détails
Sur le Mondraker Crafty Carbon, la marque a aussi voulu soigner les détails, pour obtenir un vélo au look très racé. Pour cela, le point le plus remarquable est l’intégration complète de la câblerie, qui rentre dans le cadre au niveau de la douille de direction, juste sous la potence !
Ce tour de passe-passe est rendu possible par l’adoption d’un cadre muni d’une direction 1.5″ en haut comme en bas (mais toujours monté avec une fourche conique), ainsi que d’un jeu de direction spécifique développé avec Acros et qui comprend une sorte de fenêtre permettant d’y glisser les câbles et Durit de frein.
On constate aussi la présence de petites ouïes de ventilation à l’avant du cadre, et de sorties après la batterie ainsi qu’au niveau du moteur. Le but est de mettre toutes les chances de son côté pour éviter l’échauffement de ces composants qui fonctionnent mieux lorsqu’ils sont bien aérés, mais il faut quand même rouler vite pour espérer que cela soit vraiment significatif…
Mondraker a aussi intégré le capteur de vitesse au niveau du disque sur la roue arrière et, côté fiabilité, tous les axes sont surdimensionnés et montés sur des roulements Enduro Max.
Tarifs et versions
Trois modèles sont au programme dans la famille Mondraker Crafty Carbon 2020. Les voici en détails :
Le premier est le Mondraker Crafty Carbon R, qui est le plus accessible des trois… même si on reste bien sûr sur du très haut de gamme, un vélo vitrine d’un certain savoir-faire, et donc pas du tout un vélo fait pour toutes les bourses. Sur ce Carbon R noir/blanc/rouge, la transmission est en Sram GX/NX Eagle et les suspensions Fox en finition Performance (sans revêtement Kashima). Le tarif est de 7499€.
Vient ensuite le Mondraker Crafty Carbon RR avec sa robe blanc/bleu/rouge, qui passe sur une transmission 12 vitesses Shimano XT, freins XT également, suspensions Fox Factory Kashima et roues DT Swiss 1501 Hybrid (30mm de large). Le tout pour 8999€.
Enfin, le Mondraker Crafty RR SL fait figure de modèle ultime avec sa transmission Sram Eagle AXS sans fil, ses suspensions Fox Factory et ses roues DT Swiss HXC 1200 en carbone. On dispose aussi d’une tige de selle RockShox Reverb AXS électrique sans fil, ainsi que de composants ultra légers (selle, cintre carbone, grips Lizard Skins, etc). La tarif atteint des sommets, avec 11999€. Soit à peu près comme un certain Specialized Levo S-Works (et les autres modèles sont aussi très proches des tarifs des modèles équivalents chez Specialized)
Rendez-vous page suivante pour notre premier essai du Mondraker Crafty Carbon RR SL >>>
Mondraker Crafty Carbon RR SL : premier test terrain
On a beau être au Portugal, dans le Sud donc, il fait particulièrement humide. C’est donc la tête dans les nuages et le nez dans le crachin que nous avons eu l’occasion de découvrir cet impressionnant Mondraker Crafty Carbon, dans sa luxueuse version RR SL. On dit impressionnant car, oui, rouler ce genre de machine par temps (très) pluvieux sur un terrain qu’on ne connaît pas et qui s’annonce glissant, c’est toujours impressionnant.
Heureusement, Mondraker a eu la bonne idée de changer les Maxxis Rekon montés d’origine sur la version SL par des Minion DHR et DHF, toujours en 2.6″ mais beaucoup plus roulables en conditions difficiles et polyvalents que la monte d’origine. Un demi-aveu que le montage du modèle haut de gamme est un peu extrême pour passer sous la barre des 20kg ? Heureusement, à part les grips Lizard Skins franchement inconfortables, il n’y a pas d’autres concessions et il faut souligner que rouler avec la transmission Sram AXS ainsi que la RockShox Reverb sans fil est toujours un plaisir.
Côté réglages, on se laisse guider par l’équipe Mondraker, avec un petit 30% de Sag dans l’amortisseur et un rebond réglé plutôt rapide devant comme derrière, ce qui colle en général bien aux Mondraker qui demandent un réglage de compression assez léger, et un rebond lui aussi assez ouvert. Allumage du moteur, mode e-Mtb enclenché, c’est parti !
La première très bonne surprise va venir du comportement du cadre. Pour tout vous dire, pendant toute la présentation statique du vélo, on a vraiment eu peur que cette machine soit un truc hyper pointu, nécessitant d’être au top de sa forme et d’avoir en permanence un pilotage précis comme un scalpel, au risque de recevoir immédiatement une douloureuse addition et de se faire sèchement rappeler à l’ordre. Et, au final, de ne plus trop savoir si c’est vous ou le vélo qui décide de la trajectoire. Fort heureusement, il n’en est rien et nous avons eu une très bonne surprise de ce côté.
Le Mondraker Crafty Carbon se montre étonnamment conciliant en descente. Tenir une ligne dans un dévers ou sur des racines n’a rien d’une sinécure. C’est même plutôt facile et le lion se mue en doux agneau. Enfin presque, car il garde assez de caractère pour ne pas devenir fade. Mondraker a trouvé le juste (et difficile) équilibre entre un vélo à la fois facile d’accès et à la personnalité bien marquée. Seule petite ombre au tableau, les roues DT Swiss carbone fort raides. Elles ont peut-être leur place sur la fiche technique pour le côté prestige, mais elles ne s’inscrivent pas vraiment dans le prolongement de la subtilité du cadre une fois qu’on l’emmène sur le terrain.
Malgré des roues exigeants, le résultat est qu’on arrive très vite à se lâcher, à rouler vite, à faire des mouvements qu’on fait d’habitude seulement avec un vélo classique et pas avec un ebike ! Car oui, il y a le poids sur papier et aussi la sensation de légèreté. Et là, les deux sont parfaitement raccord. Un ebike à moins de 20kg, dans le cas présent, ça se sent et c’est un vrai plaisir. Les bras sont moins fatigués, on a la sensation de contrôler le vélo sans effort particulier et, au plus la sortie s’allonge ou au plus c’est technique, au plus c’est agréable.
On avait un peu peur aussi pour le choix de suspensions un peu « léger », avec un petit amortisseur derrière et la fourche F36 au châssis généreux mais dotée d’une cartouche Fit4 qui nous a déjà montré par le passé qu’elle n’était pas toujours à même de suivre les attentes sur des vélos avec un peu de débattement comme c’est le cas ici. Bon, pour la fourche, même si cette dernière version du Fit4 a évolué et fonctionne vraiment pas mal, on reste convaincus qu’on peut obtenir un comportement encore plus fin avec une Grip2, pour peu qu’on prenne un peu de temps pour la régler. Mais on parle là vraiment de détails que peu de riders sentiront.
Par contre, pour l’amortisseur, on valide pleinement le choix de Mondraker. Ce petit Float DPS fonctionne du tonnerre, il est onctueux en compression, pas violent en rebond et on a régulièrement la sensation de rouler sur de la soie alors que nos yeux confirment qu’on est bien sur un parcours « hard ». En usage montagnard avec beaucoup de dénivelé, il pourra peut-être s’avérer un peu juste, mais la bonne nouvelle est que, techniquement, on peut monter tout type d’amortisseur sur ce cadre, coil y compris. On se dit d’ailleurs que ce serait sympa de la part de Mondraker proposer un montage « heavy duty » avec, par exemple, un Float X2 ou un DHX2 Coil. Le cadre semble avoir les ressources nécessaires pour l’encaisser.
On vous a beaucoup parlé de descentes, mais il n’y a pas que cela dans la vie, surtout en VAE ! Sans surprise, sur de grands chemins et des côtes régulières, le vélo roule presque sans effort. Il n’est pas absolument nécessaire de rouler sur le mode e-Mtb du moteur Bosch pour sentir que ça roule vite et bien, avec une belle impression de légèreté et une suspension qui sait se faire discrète.
Par contre, même sur un châssis au poids plume comme ici, le nouveau moteur Bosch nous donne une fois de plus l’impression d’être fort porté sur la boisson. Les pourcentages défilent au compteur et l’autonomie diminue vite quand on avale du dénivelé. On est loin de la frugalité du moteur Brose d’un Specialized Levo ou d’un BH Atom X. Dommage. Peut-être qu’un prochain update du software améliorera les choses ? Ici, il nous semble difficile d’envisager plus de 40/45km et 1200/1300m de d+ même avec la grosse batterie de 625W. Mais ce sera un point à vérifier sur nos terrains habituels pour en avoir le cœur net.
Autant la magie a opéré en descente, autant dans les montées techniques, nous n’avons pas vraiment compris le mode d’emploi du vélo. Votre serviteur n’a pas encore roulé le nouvel Orbea Wild FS pour pouvoir comparer avec un autre vélo récent en moteur Bosch, mais on est loin ici de la facilité des Levo et AtomX cités plus haut, qui sont de véritables machines à grimper et que nous avons trouvés directement faciles à apprivoiser dès nos premières sorties en leur compagnie. Ici, c’est plus pointu et on s’est souvent retrouvé à chercher (et hélas rarement trouver) le compromis entre garder la roue avant plaquée au sol et procurer du grip à la roue arrière. La géométrie, merveilleuse en descente, semble montrer ses limites en côte raide, et la suspension Zero semble se bloquer quand on met les Watts en côte. Nous avons bien sûr essayé de baisser la pression dans les pneus et de jouer un peu sur la compression de l’amortisseur, sans grand changement. Cela fait penser à un curseur qui a été poussé un peu trop loin au niveau de la valeur d’anti-squat de la suspension, au point d’obtenir un train arrière qui peut avoir tendance à buter contre les obstacles. Il faudra vérifier cela lors d’un plus long essai, en ayant l’occasion de jouer davantage avec les réglages. Car jamais nous n’avions eu pareille impression au guidon d’un Mondraker par le passé.
Verdict :
Mondraker a réussi à faire de son Crafty Carbon une machine vraiment attachante et au caractère bien trempé. Le coup de force, c’est d’avoir réussi un équilibre absolument parfait en descente, avec un subtil mélange de facilité, de légèreté, de dynamisme et de vivacité. En montée hélas nous n’avons pas réussi à retrouver les mêmes caractéristiques, mais nous vérifierons cela sur nos terrains de jeu habituels, là où nous avons pu rouler aussi ses principaux concurrents. Pour cet essai long terme, on ne courra pas après la version tout haut de gamme RR SL, extrêmement onéreuse, mais on choisira plutôt le RR (photo ci-dessus) avec son groupe XT performant et fonctionnel, mais surtout avec ses roues DT 1501 en alu qui devraient être plus cohérentes avec le châssis. En tout cas, Mondraker a réussi à nous pondre, encore une fois, un vélo original et, même si il nous reste un petit goût de trop peu au niveau du comportement en montée technique, on ne peut que respecter et saluer cette belle création tout sauf fade et conformiste. Ce n’est pas le vélo de monsieur (ou madame) tout le monde… et c’est tant mieux !
Plus d’infos sur le Mondraker Crafty Carbon 2020 : https://www.mondraker.com/be/fr/2020-crafty-carbon-rr
Pour en savoir plus sur les lieux où nous avons roulé : http://www.centerofportugal.com
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