Test ride #13 | Sac Camelbak, casque Bontrager & pneus Pirelli

Par Léo Kervran -

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Test ride #13 | Sac Camelbak, casque Bontrager & pneus Pirelli

Vojo vous propose désormais régulièrement des trios de tests concis, plus rapides et faciles à lire que nos articles habituels. Mais entendons-nous bien : si le but est ici d’aller à l’essentiel, il ne s’agit pas de tests au rabais ! Ces essais sont menés avec la même rigueur et le même sérieux que pour chaque autre pièce ou vélo qui passe entre nos mains et les produits ont été longuement mis à l’épreuve par l’équipe Vojo.

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Sac Camelbak Chase Bike Vest : polyvalent !

Leader mondial des sacs d’hydratation, Camelbak est surtout connu dans le milieu du VTT pour ses sacs polyvalents (tels que le Mule, le Lobo ou le Kudu) et ses bananes plus récemment. Cependant, la marque californienne dispose aussi d’un sac bien plus léger et malgré tout très polyvalent avec la Chase Bike Vest. Nous l’avons testé, voici notre verdict.

En effet, la Chase Bike Vest est, comme son nom l’indique, conçue comme un gilet. On retrouve ainsi de nombreuses poches au niveau du torse et plutôt qu’un dos et deux bretelles séparées comme sur un sac conventionnel, on a ici affaire à une sorte de « harnais » qui vient littéralement vous envelopper. Cette construction, très populaire depuis quelques années en course à pied, permet d’avoir un sac très proche du corps et très stable grâce à une meilleure répartition du poids.

On peut donc tout à fait imaginer l’utiliser en enduro, sur des compétitions en la portant par-dessus une dorsale ou sur des sorties à la demi-journée.

Côté pratique, la Chase dispose de huit poches extérieures pour un volume de chargement total de 2,5 L. Trois d’entre elles sont compartimentées (les deux de la face avant et une grande poche dans le dos) et trois autres poches n’ont aucune fermeture, utiles pour y stocker des objets qui doivent être accessibles rapidement (une veste légère, ses emballages de barre énergétique…). La poche la plus proche du dos, repérable par sa fermeture bleue, est dédiée au réservoir CRUX 1,5 L fourni avec le sac. Cette poche à eau est fabriquée dans un TPU breveté par Camelbak et est recyclable. Pour faciliter le nettoyage, le tuyau est déconnectable.

S’il n’y a qu’une seule taille disponible, Camelbak a décliné la Chase en version femme ( Women’s Chase Bike Vest) et ce n’est pas qu’une histoire de couleurs. La forme du dos, des bretelles et des poches sur les bretelles a ainsi été repensée pour se conformer sans gêne à l’anatomie féminine. Le sac et les poches avant sont donc légèrement plus étroits tandis que les bretelles sont moins cintrées. Pour conserver la même capacité de chargement malgré la plus faible largeur, les différentes poches ont été rallongées.

La Camelbak Chase Bike Vest sur le terrain

La première chose qui frappe en enfilant la Chase, c’est son confort. Malgré sa taille unique, elle semble parfaitement taillée pour tous les testeurs qui l’ont enfilée. La matière 3D Vent Mesh est confortable, il n’y a pas de points de pression, pas de couture irritante… On a littéralement l’impression d’enfiler un gilet. Sa légèreté (330 g à vide) et sa position très haute sur le dos font qu’on a très vite tendance à l’oublier.

En plus de la forme générale du sac, le maintien se fait grâce à deux angles ajustables en hauteur au niveau de la poitrine. Problème, ces sangles sont relativement courtes. Ça n’a pas posé trop de problèmes à nos testeurs, plus proches de la corpulence du phasme que de celle de l’ours mais cela peut être gênant pour une personne plutôt musclée. Le réglage de la hauteur des sangles, via des points de fixations coulissants, permet néanmoins d’adapter le sac.

Il n’y a pas besoin de serrer démesurément les sangles car c’est la forme de la Chase qui lui procure son excellente stabilité.

On notera que la sangle du bas est élastique tandis que celle du haut est tissée comme une sangle de sac à dos classique. On peut ainsi envisager de n’utiliser que la sangle élastique à la montée, pour ne pas brider la cage thoracique et refermer la sangle classique uniquement à la descente, pour optimiser le maintien.

En revanche, il n’y a pas besoin de serrer démesurément ces sangles car c’est la forme de la Chase qui lui procure son excellente stabilité. Les sangles sont simplement là pour éviter aux bretelles de s’écarter vers les côtés. Cette forme, justement, est très proche du dos. Même chargé, le sac n’est pas très épais ce qui l’empêche de balloter lorsque le pilote bouge ou que le terrain secoue. Du fait de cette proximité, le sac peut tenir un peu chaud dans certains cas mais cela reste acceptable.

Puisqu’on parle de chargement du sac, les 2,5 L annoncés (hors poche à eau) sont largement suffisants pour la plupart des sorties. Les poches arrière sans fermeture accueillent facilement une petite veste, une carte et un cache-cou tandis que la poche intérieure permet de sécuriser ses clés via un clip et est assez grande pour y faire rentrer une pompe, une chambre à air et 2-3 autres choses (argent, carte d’identité…).

La poche du bas est « traversante » et permet de stocker une veste un peu plus épaisse (type softshell) en la roulant intelligemment. Celle du haut est élastique et peut accueillir des objets un peu volumineux (trousse de secours par exemple) mais, si la poche à eau et la poche intérieure sont remplies, il est difficile de faire la descendre jusqu’au fond.

Le gros coup de cœur des testeurs est pour les poches avant qui permettent conserver à portée de main sans risque de perte son téléphone, un multi-outils et quelques barres. Les emplacements ne gênent absolument pas les mouvements des bras et en cas d’arrêt, tout est à portée de main, pas besoin d’enlever le sac.

Le tissu, issu des voiles de parachute, n’est que déperlant, pas imperméable. En cas de grosse pluie, les affaires contenues dans les poches ne resteront donc pas sèches. En revanche, il est extrêmement résistant à l’abrasion et facile à nettoyer. En cas de problème, tout le sac est garanti à vie, y compris le réservoir. Pour l’instant, après 1 an d’utilisation, la Chase est comme neuve.

Verdict

Utilisée aussi bien en enduro qu’en XC (et même en course à pied), la Camelbak Chase Bike Vest a plu à tous nos testeurs. Son confort, sa stabilité et ses détails bien pensés comme les poches avant en font un petit sac très polyvalent. Le prix peut paraître élevé mais il est dans la moyenne de ses concurrents (Shimano, Uswe). Seul bémol, la faible longueur des sangles de serrage au niveau de la poitrine gênera peut-être certaines personnes.

Camelbak Chase Bike Vest

99,99 €

  • Stabilité en toutes circonstances
  • Poches avant facilement accessibles
  • Confort
  • Version adaptée à la morphologie féminine
  • Effet "boule" lorsque la poche à eau est remplie
  • Sangles un peu courtes
  • Prix (mais la qualité est au rendez-vous)
  • Chargement compliqué lorsque la poche à eau est remplie

Évaluation des testeurs

  • Prix d'excellence
  • Coup de coeur
  • Rapport qualité / prix

Plus d’informations : camelbak.com

Casque Bontrager Blaze Wavecel : peut mieux faire

Le Blaze Wavecel est le casque trail haut de gamme de Bontrager. Concentré de technologies et d’astuces, il intègre notamment le WaveCel, ce matériau si particulier qui remplace une partie de la mousse EPS. Nous l’avons testé pendant plusieurs mois dans toutes les conditions, il est temps de vous livrer notre verdict.

Sans rentrer dans les détails (vous trouverez plus d’explications dans notre dossier sur les nouvelles technologies des casques), WaveCel est une structure cellulaire en plastique capable de s’écraser et de se déformer, pour mieux amortir les chocs. Elle prend place à l’intérieur du casque, juste derrière les mousses de confort. La structure est fendue en haut et à l’arrière de la tête, au niveau de la courbure du casque mais pas de panique, c’est tout à fait normal. C’est la solution trouvée par Bontrager pour obtenir un rayon de courbure suffisamment court mais ça n’affecte en rien les performances du casque.

Résumer le Blaze au WaveCel serait cependant réducteur. Bontrager a particulièrement réfléchi à la conception de son casque et on remarque plusieurs éléments qui témoignent du soin apporté aux détails par les équipes de la marque américaine.

Ainsi, le Blaze est doté d’un système de serrage Boa, la référence des serrages rotatifs (notamment sur les chaussures). Ce serrage est réglable en hauteur sur 5 positions, contre 3 sur la plupart des casques du marché. Côté jugulaire, le serrage se fait par une boucle magnétique Fidlock.

Le casque dispose également de 2 jeux de mousses de confort, un qu’on qualifiera de « classique » et un autre qu’on appellera « mousses d’été », moins couvrantes et avec un canal en silicone pour empêcher les gouttes de sueur de tomber au niveau des yeux. Les deux jeux utilisent un traitement AgIon, anti-microbes et anti-odeurs.

Le support pour lampe ou caméra est aussi très bien pensé : l’avant vient se clipser dans deux petites gorges en plastique pendant que l’arrière est stabilisé par un aimant intégré dans la coque EPS. Il peut ainsi facilement s’éjecter en cas de chute pour éviter les contraintes supplémentaires sur le cou.

La visière, semi-rigide et démontable, est réglable sur 3 positions. Lorsqu’elle est dans sa position la plus haute, on peut facilement ranger un masque en dessous sans qu’il ne gêne le champ de vision.

Côté esthétique, pas de fioritures, le Blaze WaveCel est plutôt discret (oui, même dans cette remarquable couleur Roarange). Il reprend les lignes très arrondies qu’on retrouve sur la plupart des casques de la marque et couvre bien l’arrière de la tête. Mis à part au niveau des 13 aérations, la mousse EPS est entièrement recouverte par la coque en plastique ce qui permet d’avoir une meilleure durée de vie (et d’être plus agréable à regarder).

Le Bontrager Blaze WaveCel sur le terrain

La première prise de contact avec le casque est très mitigée. En main, le casque paraît lourd et un tour sur la balance permet de confirmer cette impression : il pèse 420 g, soit environ 50 g de plus que ses concurrents. Le cou risque de ne pas apprécier en cas de chute.

Par ailleurs, il est difficile de trouver un niveau de serrage qui convient. Si on serre de manière confortable, le casque peut tourner et si on serre de manière à éviter toute rotation, on compresse bien trop la tête dans l’axe longitudinal.

Parmi les mauvais points, on relève aussi que la pièce qui joint les deux sangles sous les oreilles est mal conçue : avant la jonction, les deux sangles vrillent légèrement. Enfin, la sangle jugulaire à une fâcheuse tendance à se desserrer. On arrive plus ou moins à contourner ces problèmes mais ça fait un peu désordre sur un casque à 250 €…

Finalement, en déconnectant les fixations du serrage occipital pour le faire passer devant les sangles des oreilles (plutôt qu’à travers comme il est monté d’origine), on arrive à résoudre le problème de serrage et on peut enfin profiter un peu mieux du casque. Le poids est plutôt bien réparti et le casque est très stable sur la tête, il ne bouge absolument pas. La boucle Fidlock, de plus en plus populaire, est très facile à utiliser et on s’habitue rapidement à son volume légèrement supérieur à une boucle normale.

Le serrage Boa est agréable à manier, avec sa grosse molette et ses crans suffisamment rapprochés pour ajuster parfaitement le serrage (un tour complet correspond à 36 crans). Il est en revanche un peu plus compliqué de le desserrer car le premier cran est particulièrement dur mais cela a l’avantage d’éviter les desserrages intempestifs.

Côté ventilation, le casque se situe au niveau de ses concurrents malgré le WaveCel. En cas de fortes chaleurs, on vous recommande cependant d’utiliser la mousse d’été. Son installation est un peu fastidieuse (il faut déconnecter les points de fixation du serrage occipital) mais au-delà du canal de silicone qui peut ne pas plaire à tout le monde, elle a surtout l’avantage de couvrir une moins grande partie du casque. On ne perd pas en confort mais on a beaucoup moins chaud sur l’arrière de la tête qu’avec la mousse classique.

On remarque que le casque descend plus bas sur la tête que bon nombre d’autres modèles.

Nous n’avons pas poussé le test jusqu’à nous jeter volontairement par terre pour éprouver la protection du casque et l’efficacité de la technologie WaveCel (cela n’aurait d’ailleurs aucun sens, les effets des commotions cérébrale se font ressentir avec le temps, pas immédiatement) ,mais on remarque néanmoins que le casque descend plus bas sur l’arrière du crâne que bon nombre d’autres modèles, ce qui est appréciable.

En revanche, le WaveCel rend impossible tout stockage des lunettes à travers les aérations et Bontrager n’a pas prévu de système alternatif comme l’a fait Oakley. Un peu dommage car si ce Blaze s’accommode parfaitement du port d’un masque, ce type de casque est plus souvent utilisé avec une paire de lunettes.

Verdict

Au-delà des belles promesses de la technologie WaveCel, ce Bontrager Blaze regorge de bonnes idées qui montrent qu’on a réellement affaire à un casque haut de gamme, pensé jusque dans les moindres détails. Cependant, il semblerait qu’à force de soigner les à-côtés, les ingénieurs aient légèrement oublié quelques points importants qui sont parfois plus aboutis sur des casques 2 ou 3 fois moins cher… On retiendra l’excellent niveau de protection général et la ventilation surprenante malgré la présence du Wavecel, mais la mauvaise gestion des sangles est vraiment un point rédhibitoire sur un casque à ce prix.

Bontrager Blaze WaveCel

249,99 €

420 g (taille M (54-60 cm))

  • Ventilation bonne malgré le WaveCel
  • Précision du serrage Boa
  • 2 jeux de mousses différents
  • Système de fixation lampe/caméra bien pensé et sécurisant
  • Impossible de ranger les lunettes dans le casque
  • Fit particulier, ne convient pas à tout le monde
  • Gestion des sangles au niveau des oreilles
  • Poids
  • Jugulaire qui se desserre

Évaluation des testeurs

  • Prix d'excellence
  • Coup de coeur
  • Rapport qualité / prix

Plus d’informations : trekbikes.com

Pneus Pirelli Scorpion MTB M & R : la bonne surprise

En début d’année, Pirelli annonçait son arrivée dans le monde du VTT (retrouvez notre présentation ici) avec sa gamme Scorpion, un nom issu des pneus de MX. Nous avons passé 3 mois avec les pneus Scorpion Medium et Rear en 29 x 2.2, voici notre avis.

Chez la marque italienne, le développement est commun pour toutes les branches. Cela signifie que le département « VTT » a pu tirer parti de l’expertise du département « moto » dans le développement de pneus offroad. Pirelli a ainsi choisi d’utiliser une gomme single compound pour ses pneus (la norme en moto) contrairement à de nombreuses autres marques de pneus VTT.

Appelée SmartGRIP, elle est censée être efficace aussi bien sur le sec que sur le mouillé, sans être affectée par les variations de température. Pirelli l’annonce également particulièrement résistante aux crevaisons et à l’usure. Dans la même optique, la carcasse 120 tpi est doublée d’un renfort sur les flancs. Il existe également une version Lite, sans renforts, pour gagner un peu de poids.

Le Medium est un pneu polyvalent, prévu pour être monté aussi bien à l’avant qu’à l’arrière. Il dispose de deux rangées centrales de crampons de hauteur moyenne, encadrées de chaque côté par une rangée de crampons de transition et une rangée de crampons latéraux. Contrairement au modèle Hard destiné aux terrains durs, tous les crampons font plus ou moins la même hauteur.

Le Rear est un pneu spécialement conçu pour une monte arrière, comme son nom l’indique. Destiné au même type de terrain que le Medium, il dispose d’une véritable bande de roulement avec des crampons bas et rapprochés. Ses crampons latéraux sont quant à eux plus prononcés pour optimiser le grip en virage.

Le montage des pneus en tubeless est plutôt facile, un seul démonte-pneu a été nécessaire pour les faire rentrer sur nos Asterion XC de 25 mm de largeur interne. Ils ont ensuite claqué naturellement à la pompe à pied et ont immédiatement été étanches, sans perte de liquide (nous avons utilisé le liquide Stan’s Tire Sealant pour ce test). La largeur de 55 mm mesurée correspond bien à celle qui était annoncée par le fabricant italien. La forme globale des pneus est plutôt neutre, ni exagérément carrée ni particulièrement ronde.

Pirelli préconise de ne pas descendre en dessous de 2 bars mais c’est bien trop pour un pneu tubeless. Après quelques essais, nous nous sommes arrêtés à 1,3 bar pour 65 kg. En dessous, le pneu se déforme trop dans les appuis et devient imprécis. On pourra gonfler un peu plus (autour de 1,5 bar) si le terrain est particulièrement roulant ou à l’opposé, très agressif.

Côté rendement le pneu arrière est tout à fait correct à 1,3 bar et vraiment bon à 1,5 bar. On profite bien de la bande de roulement presque continue, sans que cela ne réduise trop l’adhérence globale lorsqu’on attaque des sections plus techniques en montée. La carcasse souple se déforme bien pour absorber les différents obstacles et la gomme offre une adhérence satisfaisante.

A l’avant, le MTB M offre un bon grip et tient bien en courbe malgré la faible hauteur de crampons.

En revanche, cette bande de roulement est bien moins appréciée en descente sur sol dur et humide ou terrain fuyant. Les crampons très rapprochés n’ont pas suffisamment d’accroche pour que le pneu puisse ralentir réellement (surtout debout sur les pédales, avec moins de poids sur la roue) et la roue arrière part assez rapidement en glisse sur les côtés.

A l’avant, le pneu fait son travail et se fait oublier. Il offre un bon grip en toutes circonstances et tient bien dans les courbes malgré la faible hauteur de crampons. Ce n’est pas un pneu boue, Pirelli dispose du MTB Soft pour ce domaine, mais il conserve néanmoins un comportement correct sur sol mouillé. On relève aussi une très bonne stabilité dans les appuis à 1,3 bar, bien plus qu’un Michelin Wild Grip’R par exemple. Cela permet de rouler le pneu à faible pression pour tirer parti de toute sa surface sans aucune arrière-pensée.

Annoncés à 695 g (Scorpion M) et 740 g (Scorpion R), nous avons pesé ces pneus Pirelli à 740 g et 775 g. Pas spécialement léger pour des pneus orientés XC donc, mais c’est au bénéfice de la solidité : nous n’avons pas relevé une seule crevaison sur nos trois mois de test. Avec un PPC à 49,90 €, ils se situent dans la moyenne des pneus XC

Verdict

On l’avoue, lorsque Pirelli a lancé sa gamme Scorpion MTB nous étions plutôt circonspects. A-t-on vraiment besoin d’une marque de pneus supplémentaire ? Vont-ils réellement apporter quelque chose d’intéressant vis-à-vis des marques établies ? Voici les questions qui nous trottaient dans la tête avant de monter ces pneus sur notre vélo, mais finalement nous avons été agréablement surpris. Les arguments avancés par la marque italienne se sont vérifiés sur le terrain et on apprécie tout particulièrement l’organisation très simple de la gamme, qui facilite beaucoup le choix des pneus. Sur le terrain, les Scorpion MTB ne sont pas forcément meilleurs que d’autres pneus mais ils atteignent largement le niveau de leurs concurrents. De notre côté, le Scorpion M va rester sur le vélo tandis que le R fera un très bon pneu pour la belle saison.

Pirelli Scorpion MTB M et MTB R

49,90 €

740 g / 775 g (MTB M / MTB RS)

  • Résistance aux crevaisons
  • Carcasse souple mais qui tolère bien les faibles pressions
  • Polyvalence du MTB M
  • Montage facile
  • Peut-être un peu lourd pour du XC en compétition
  • Adhérence du MTB R sur terrain dur et glissant

Évaluation des testeurs

  • Prix d'excellence
  • Coup de coeur
  • Rapport qualité / prix

Plus d’informations : velo.pirelli.com

Par Léo Kervran

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